Lozakovich/ESN/Vanoosten le 30 avril 2025

Ce concert réunira le violoniste Daniel Lozakovich, l’Ensemble Symphonique Neuchâtel (ESN) et son directeur musical Victorien Vanoosten autour d’un programme consacré à Haydn, Mozart et Beethoven, trois figures majeures du classicisme viennois.

Né en 2001 à Stockholm, Daniel Lozakovich débute le violon à l’âge de sept ans. Il se forme notamment à la Hochschule für Musik Karlsruhe et obtient un master en 2021. Il signe ensuite un contrat avec le label Deutsche Grammophon, avec lequel il enregistre des œuvres de Tchaïkovski, notamment un Concerto pour violon distingué par Gramophone en 2023. Il joue sur un violon Stradivarius « ex-Sancy » de 1713, prêté par LVMH. Lauréat de nombreux prix, il se produit régulièrement avec des orchestres de renommée internationale.

L’Ensemble Symphonique Neuchâtel est issu de la fusion en 2008 de deux formations locales. Sous la direction de Victorien Vanoosten depuis 2019, il développe une programmation variée mêlant répertoire classique et projets pluridisciplinaires. L’orchestre mène également des actions pédagogiques et sociales. Victorien Vanoosten, formé à Paris et à Helsinki, a été l’assistant de Daniel Barenboim à Berlin. Il dirige aujourd’hui une carrière internationale comme chef et pianiste, et a été récemment nommé directeur musical de l’Opéra de Toulon.

La soirée débute avec la Symphonie n°88 en sol majeur de Joseph Haydn, composée en 1787. Elle illustre un équilibre entre classicisme formel et expression populaire. Le second mouvement se distingue par l’utilisation expressive des cuivres, tandis que le finale adopte une forme de perpetuum mobile entraînant.

Le Concerto pour violon n°3 en sol majeur K.216 de Mozart, écrit en 1775, est une œuvre marquée par la légèreté et la clarté. Le deuxième mouvement, en ré majeur, met en valeur les bois, tandis que le dernier, de forme rondeau, introduit des danses folkloriques. Ce concerto témoigne du lien étroit entre Mozart compositeur et interprète.

Enfin, la Symphonie n°3 en mi bémol majeur, op. 55, de Beethoven, surnommée « Eroica », fut achevée en 1804. Conçue à l’origine comme un hommage à Napoléon, elle en conserve l’élan dramatique. Le mouvement lent adopte la forme d’une marche funèbre, tandis que le finale reprend un thème de son ballet Les Créatures de Prométhée, traité en variations. L’œuvre illustre l’ambition beethovénienne d’étendre les formes classiques vers de nouveaux horizons expressifs.

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