- 30 novembre 2013 , 20h15
- Salle de Musique
Ludwig van Beethoven 1770-1827
Sonate n° 2 en sol mineur, op. 5 n° 2
Franz Schubert 1797-1828
Sonate en la mineur « Arpeggione », D. 821
Claude Debussy 1862-1918
Sonate en ré mineur
Benjamin Britten 1913-1976
Sonate en do majeur, op. 65
Beethoven dédia ses deux premières sonates pour violoncelle à Friedrich-Guillaume II, roi de Prusse. La forme de l’opus 5 n° 2 est inhabituelle : deux mouvements rapides suivent un mouvement lent, qui prend en quelque sorte la place de l’introduction grave, avec toutefois un rôle de bien plus grande importance.
L’Arpeggione, instrument à archet aujourd’hui obsolète, avait six cordes et se situait quelque part entre la guitare et le violoncelle. Schubert écrivit sa sonate en 1824 pour son inventeur, le luthier Johann Georg Staufer. Elle est le plus souvent jouée au violoncelle, occasionnellement à l’alto. Le début mélancolique du premier mouvement laisse vite la place à un ton plus ensoleillé.
Durant l’été 1915, en pleine guerre, Debussy composa sa Sonate pour violoncelle pendant un séjour au bord de la mer. Musique française assurément, bien qu’on y trouve quelques influences espagnoles, notamment dans le mouvement lent avec ses sonorités rappelant la guitare, l’œuvre compte parmi les sommets des œuvres écrites pour cette formation.
En 1960, Britten rencontra pour la première fois le grand violoncelliste russe Mstislav Rostropovitch. Grâce à cette amitié, plusieurs œuvres importantes pour violoncelle du compositeur anglais virent le jour, dont la Sonate op. 65, écrite et créée en 1961. Elle se présente sous forme de suite.