- 19 mars 2015 , 20h15
- Temple Allemand
FELIX MENDELSSOHN BARTHOLDY 1809-1847
Symphonie pour cordes n° 10 en si mineur
WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756-1791
Divertimento (Sérénade) pour cordes en ré majeur KV 136
EDVARD GRIEG 1843-1907
Suite Holberg, op. 40
PIOTR ILITCH TCHAIKOVSKY 1840-1893
Souvenir de Florence op. 70
Mendelssohn a commencé à composer sa série de douze Symphonies pour cordes en 1821. La richesse des mélodies et des contrastes sonores maîtrisée par ce jeune génie n’a pas cessé d’étonner le monde musical. La dixième date de 1823. Elle ne comporte qu’un seul mouvement (avec une introduction lente). Etait-elle conçue de cette façon, ou y aurait-il eu d’autres mouvements, aujourd’hui perdus? On ne le sait pas.
Mozart composa ses trois Symphonies Salzbourgeoises (KV 136-138) en 1772. A l’opposé de la plupart de ses Divertimenti, elle sont écrites pour cordes seules et ne comportent que trois mouvements, ce qui en fait des symphonies sans menuet. Elles allient simplicité mélodique et joie de vivre, qui leur ont immédiatement rendu très populaires.
L’arrière-grand-père de Grieg était écossais, natif d’Aberdeen, et s’appelait Alexandre Greig. Lors de son émigration en Norvège, il trouva prudent de changer l’orthographe de son nom de famille, pour que celui-ci soit prononcé de façon correcte par ses nouveaux compatriotes! Il ne s’est probablement pas imaginé que ce nom allait devenir un symbole de la musique norvégienne… Quant à Ludvig Holberg (1684-1754), né, comme Grieg, à Bergen, il était un auteur de comédies très populaires en Norvège, ce qui explique son surnom de «Molière du Nord». En 1884, la ville de Bergen commanda à Grieg deux œuvres pour commémorer le bicentenaire de la naissance de Holberg: une cantate et une œuvre instrumentale. Cette dernière devint une des pièces les plus connues du compositeur. Sous-titrée «Suite dans le style ancien» elle nous ramène au temps du poète, par l’utilisation des formes baroques.
Au début de l’année 1890, Tchaikovsky entreprend un voyage à Florence. Il composera dans cette ville une de ses œuvres les plus importantes: l’opéra tragique Pique Dame, d’après une nouvelle de Pouchkine. De retour en Russie, il mettra en musique ses souvenirs sous forme d’un sextuor à cordes. Si les éléments « italiens » se trouvent surtout dans le mouvement lent, avec sa Serenata accompagnée à la guitare, représentée ici par des pizzicati, l’œuvre dans son ensemble éclate d’un lyrisme passionné et ensoleillé.
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