Découvrez dans le Journal Le Temps d’aujourd’hui 2 février l’interview de Louis Lortie, par Julian Sykes.

Louis_Lortie«Limpide comme le piano de Louis Lortie»
En préambule au récital que donnera Louis Lortie dimanche 5 février à 17h à la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds, avec notamment les 24 Préludes de Chopin, découvrez dans les colonnes du Temps d’aujourd’hui 2 février l’interview du pianiste canadien, par Julian Sykes.

Extraits :

«Quand j’avais 7 ans, mon père a acheté pour la première fois une maison. Il y avait un piano droit au sous-sol que les propriétaires n’avaient pas réussi à sortir… On est arrivé là un soir. Voilà qu’on s’installe, on descend, et ma grand-mère maternelle se met au piano. J’étais complètement abasourdi de la voir jouer, alors qu’elle n’avait plus fait de piano depuis des années. Tout de suite, j’ai été happé et je lui ai demandé comment on faisait ça.»

Il n’a que 13 ans lorsqu’il fait ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Trois ans plus tard, il remporte deux concours au Canada. Il est engagé en 1978 pour une tournée en Chine avec le chef Andrew Davis et l’Orchestre symphonique de Toronto. «On a été le premier orchestre étranger à visiter la Chine après la Révolution culturelle. On est arrivé au moment où il y avait un renouveau incroyable et beaucoup plus de libertés.»

«On dit que les gens en ont un peu marre des concours. Mais ça n’a pas beaucoup changé. C’est comme en politique: on finit par prendre le système pour acquis. Rares sont ceux qui se font connaître autrement que par un concours.»

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