« Je préfère ce qui me touche à ce qui me surprend » François Couperin

« Je préfère ce qui me touche à ce qui me surprend » François Couperin

L’Art de toucher le clavecin

Couperin a rédigé ce traité, paru pour la première fois en 1716, juste après le Second livre de pièces de clavecin, pour enseigner aux joueurs de clavier la pratique de l’exécution, en particulier pour ses Pièces de Clavecin, notant en préface que les principes en étaient « absolument nécessaires pour parvenir à bien exécuter mes Pièces. » Le regain d’intérêt pour la musique ancienne en a fait une des sources primaires pour le système de doigté au clavier prédominant dans l’Europe de l’époque baroque. Considéré comme l’un des traités survivants les plus significatifs de la musique baroque, cet ouvrage illustre l’ornementation utilisée à l’époque.

L’Art de toucher le clavecin est l’un des derniers ouvrages, avec le Second livre de pièces de clavecin, publié en 1719 par Nicolas Siret, à contenir des préludes non mesurés, selon le style ancien. Les signes de rythme et de mètre sont néanmoins donnés à fin d’instruction.

Outre les préceptes fondamentaux pour la première approche du clavecin par les enfants, les exercices de base, les recommandations aux enseignants et aux familles des élèves et l’enseignement des principes d’interprétation, Couperin a également inclus huit préludes simples et une allemande, des exercices techniques, des exemples et des tableaux explicatifs sur ornements, l’allemande se compose d’une invention à deux voix sur le modèle du canon, tandis que les préludes, presque sous forme improvisée, sont les meilleures œuvres de cette forme de Couperin. (Source texte: Internet)

Scroll to top