- 2 décembre 2014 , 20h15
- Salle de Musique
ANTONIO VIVALDI 1678-1741
Concerto pour cordes en sol mineur RV 153
Concerto en fa majeur RV 551 pour trois violons, alto et basse continue
Concerto pour violon et cordes en do majeur op. 8 n° 6 « Il Piacere »
Concerto en mi bémol majeur op. 8 n° 5 RV 253 « La Tempesta di mare »
Quatre concerti op. 8 n° 1 à 4 Le Quattro Stagioni (Les Quatre Saisons)
La Primavera (Le Printemps) en mi majeur RV 269
L’Estate (L’Eté) en sol mineur RV 315
L’Autumno (L’Automne) en fa majeur RV 293
L’Inverno (L’Hiver) en fa mineur RV 297
Au palmarès des compositeurs classiques les plus populaires et les plus appréciés de notre temps, Antonio Vivaldi occupe certainement une place d’honneur. Sa musique contient des trésors mélodiques immenses, évoquant aussi bien le soleil de l’Italie que des moments bouleversants de mélancolie.
De 1704 à 1740, celui que l’on appelait Il prete rosso (le prêtre roux) fut directeur musical du Conservatorio dell’ Ospedale della Pietà, une institution pour jeunes filles orphelines, illégitimes ou pauvres, où la musique était au centre de l’éducation. Il avait donc la possibilité de faire jouer ses œuvres quand bon lui semblait. Bien que le violon fût au centre de ses préoccupations, il a composé des morceaux pour une incroyable variété de combinaisons instrumentales.
Vivaldi aimait écrire de la musique descriptive, ce dont l’opus 8, Il Cimento dell’ Armonia e dell’ Inventione, donne de riches témoignages, avec sa très réaliste tempête en mer et les phénomènes météorologiques et agricoles des célébrissimes Quattro Stagioni, truffées de chants d’oiseaux et d’aboiements de chiens. Parmi les nombreuses œuvres qui ont les saisons pour thème, celle de Vivaldi constitue un sommet. L’auditeur souffre de la chaleur, a peur de l’orage et grelotte de froid !
On ne s’étonne pas que même le grand Jean-Sébastien Bach ait soigneusement étudié et même arrangé des œuvres de son illustre collègue du Sud des Alpes.