- 19 février 2015 , 20h15
- Salle de Musique
LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827
Ouverture Coriolan
MAX REGER 1873-1916
Sérénade op 95
JOHANNES BRAHMS 1833-1897
Concerto pour violon
Téléchargez le programme détaillé du concert : 2015.02.19_SDM_2014-2015_programm
Serge Zimmermann « croqué » par la presse : ARC_2015_02_16 Lundi – LImpartial – Magazine – pag 11
L’Ouverture de Coriolan de Beethoven, aux accents sombres, est écrite dans la tonalité « tragique » de do mineur, comme la « Cinquième » dont elle est d’ailleurs contemporaine. Elle n’est pas composée pour la tragédie de Shakespeare du même nom, mais bien pour une pièce d’un auteur très populaire au début du 19e siècle, Heinrich Joseph von Collin, aujourd’hui totalement oublié.
Dans les régions francophones, les œuvres de Max Reger, pianiste, organiste, chef et compositeur d’une grande originalité, ne sont que très rarement jouées, et c’est bien dommage. Bach et Mozart étaient ses idoles, et sa maîtrise du contrepoint, avant tout dans les œuvres pour orgue, est stupéfiante. A l’opposé de quelques œuvres pour orchestre caractérisées par une certaine monumentalité, la Sérénade est un pur divertissement, plein de charme, de légèreté et de mélodies romantiques. On pourrait parler de musique de plein air – sauf que nous sommes en février…
Le Concerto pour violon de Brahms, un des sommets de la littérature, connut des débuts plutôt difficiles, à l’instar de ses symphonies. On eut du mal à accepter un langage insolite, ou la virtuosité fait place à une collaboration symphonique entre soliste et orchestre. En plus, les grandes difficultés de la partie de violon faisaient peur. Tout cela, heureusement, a bien changé ! Quand commence le mouvement final dans le style tzigane hongrois, chaque auditeur est emporté dans un tourbillon musical.