Le concert du Geneva Camerata, direction David Greilsammer, avec le violoncelliste Gautier Capuçon attire les foules et s’annonce complet. Il vous est néanmoins possible de tenter votre chance en venant directement à la Salle de musique peu avant le concert. Certaines places se libèrent à la dernière minute. Infos détaillées
Après le concert de dimanche, vous attendent encore trois concerts Grande Série :
Le 20 mars, la célèbre contralto Nathalie Stutzmann chantera et dirigera son orchestre Orfeo 55 dans un programme printanier et dansant. Nathalie Stutzmann signera ses disques (actualité discographique : Quella Fiamma, chez Erato / Warner). Infos détaillées
Le 16 avril, un duo d’excellence avec le pianiste Alexandre Tharaud et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras. Les interprètes signeront leurs disques (actualité discographique : Brahms, Sonates pour violoncelle et piano, au programme du concert du 16 avril, Danses hongroises, chez Erato / Warner). Infos détaillées
Le 4 mai, récital du jeune pianiste sud-coréen Seong-Jin Cho, vainqueur du dernier Concours Chopin en 2015 à Varsovie, la même compétition qui lança les carrières mondiales de pianistes tel que Martha Argerich, Maurizio Pollini et Krystian Zimerman. Seong-Jin Cho signera ses disques (actualité discographique : Debussy, Images – Livre d’Images n° 2 au programme du concert du 4 mai – Children’s Corner, Suite bergamasque, L’Isle joyeuse, chez Deutsche Grammophon). Infos détaillées
Comment dépoussiérer, rajeunir et dynamiser le monde du classique ?
David Greilsammer porte un regard singulier sur l’univers de la musique classique et sur la place que celui-ci occupe dans notre société. Quels sont les moyens pour attirer plus de jeunes dans les salles de concert ? Comment «oser» des programmes plus audacieux sans faire peur aux mélomanes ? Comment prendre des risques plus radicaux dans un art qui est profondément ancré dans le passé ? Le format actuel des concerts classiques survivra-t-il à long terme ?
David Greilsammer abordera ces questions importantes et présentera son approche personnelle des grands défis du monde musical actuel.
Billets disponibles à l’entrée. Places à CHF 10.- pour les membres de la Société de Musique. Infos détaillées sur la conférence (site internet du Club 44)Découvrez David Greilsammer en interview dans l’édition du samedi 3 mars d’Arcinfo.
David Greilsammer sera en concert avec le Geneva Camerata et le violoncelliste Gautier Capuçon le 11 mars à 19h à la Salle de musique.Infos détaillées sur le concert du 11 mars
Le récital que vous pourrez entendre dimanche prend place au beau milieu d’une session d’enregistrement des trois dernières sonates de Schubert par le pianiste tessinois Francesco Piemontesi, un interprète suisse qui a su donner, par son immense talent, une dimension internationale à sa carrière. Ces pièces font partie de l’incroyable sursaut d’énergie d’un compositeur gravement malade, qui, bravant les souffrances, crée en peu de temps une série impressionnante d’œuvres. Longtemps méconnues, ces pages bouleversantes deviendront des années après la mort du maître des sommets du répertoire, impressionnant aussi bien par leur profondeur que par leur originalité.
Soirée officielle de la 125e saison et vernissage de la plaquette anniversaire.
Un apéritif dînatoire est offert au public à l’issue du concert, en présence de l’artiste qui signera également ses disques.
La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds vous attend nombreuses et nombreux dimanche 18 février à 17h pour fêter avec elle ses 125 ans d’existence. A cette occasion, le pianiste tessinois Francesco Piemontesi vous offrira les trois dernières Sonates de Schubert.
Cette soirée festive se déroulera de la façon suivante :
Message d’Alain Ribaux, Conseiller d’État, chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture.
Schubert, Sonate en do mineur D. 958
Présentation de la plaquette anniversaire par Olivier Linder, président
Schubert, Sonate en la majeur D. 959
Pause
Schubert, Sonate en si bémol majeur D. 960
Apéritif dînatoire offert au public en présence de l’artiste, qui signera ses disques. Concert enregistré dans le cadre de la production d’un disque.
Francesco Piemontesi s’est prêté au jeu des questions-réponses pour la Société de Musique.
Vous êtes venu pour la première fois à la Salle de musique sur invitation de la Société de Musique lors de sa 120e saison en 2013. Le 18 février, ce sera votre troisième concert pour la Société de Musique. Vous enregistrerez la même semaine un nouvel album. Que vous inspire ce lieu ? Très honnêtement, la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds reste ma salle préférée. Il y a beaucoup de caractéristiques qui la rendent unique. Elle a d’abord cette clarté formidable et une réverbération optimale, le mariage des deux est parfait. De plus, l’acoustique de la salle ne change presque pas qu’il y ait du public ou non. C’est extraordinaire. Ce n’est pas le cas avec d’autres salles qui sonnent très différemment suivant s’il y a du public ou non. C’est la raison principale pour laquelle j’adore cette salle et j’ai décidé d’y enregistrer ce disque Schubert et d’y donner ce concert.
Je suppose que c’est la première fois que vous donnez un concert la même semaine et dans le même lieu que vous enregistrez un album. Pensez-vous que cet exercice apportera qqchose de plus à votre jeu et votre concert ? Non, en fait je fais cela à chaque fois. Même pour des enregistrements en studio, je joue le dernier jour devant un public invité en concert. Je l’ai fait avec l’orchestre de la BBC à Londres lorsque j’ai enregistré le Concerto de Schumann. On a fait la même chose, on a pris une partie en studio et une partie en concert (note de l’auteur : ce sera le cas aussi pour le concert du 18 février, le concert s’inscrit dans le cadre de l’enregistrement du disque). C’est bien sûr différent de jouer dans une salle qui est vide et devant le public. Moi j’aime bien mélanger les deux. Peut-être qu’il y aura 1 ou 2 voire 3 Sonates que je prendrai du concert quand j’écouterai l’enregistrement. Je préfère prendre les versions studio, car on ne sait jamais, mais il y a des moments dans un concert où l’on peut être particulièrement inspiré et qui sont très difficiles à obtenir dans une salle qui est vide, c’est pourquoi je laisse la porte ouverte et je choisis après, quand j’écoute les bandes peut-être six mois plus tard. Si une sonate est très bien en concert, je la voudrais sur disque. En tout cas, cela apportera sûrement quelque chose au concert. Etant donné que j’aurais déjà été là pendant plusieurs jours pour les besoins de l’enregistrement, j’aurais eu le temps de m’acclimater à la salle et à l’acoustique. Il y aura donc des conditions optimales. Lorsqu’on est en tournée, on a une heure pour se familiariser avec la salle puis il y a le concert, donc on n’a pas vraiment le temps pour cela. Cette fois, j’aurais plus de trois jours pour prendre mes marques, c’est magnifique.
Vous enregistrez et vous jouerez les 3 dernières Sonates pour piano de Schubert. Que représentent ces oeuvres pour vous ? Schubert est mon compositeur préféré. Et ces oeuvres font partie de mes préférées, elles sont très particulières. Psychologiquement ces 3 dernières Sonates sont les plus intimes. J’ai l’impression que Schubert livre ses pensées les plus personnelles, c’est comme si on parlait à la première personnes avec le compositeur lorsqu’on joue ces oeuvres et c’est quelque chose de très rare. Il y a de la musique qui chante, de la musique qui nous fait rire, de la musique qui nous fait penser, il y a de la musique spirituelle, mais une musique qui nous parle à ce niveau-là c’est vraiment rare. J’ai cette impression à chaque fois. Quand je travaille ces trois oeuvres, j’ai l’impression d’être dans un dialogue immédiat avec le compositeur et cela me fascine.
Vous habitez Berlin. Est-ce que pour mener une carrière comme la vôtre, il était nécessaire de quitter la Suisse ? Au début sûrement pour lancer une carrière, car il n’y a pas en Suisse les structures nécessaires pour entrer dans un circuit de concert comme en Allemagne par exemple. Cela n’apporte pas assez de concerts. Et il y a toujours eu cette tendance en Suisse dans le domaine de la culture de mettre en évidence des artistes venant de l’étranger plus que des talents nationaux. Je ne sais pas d’où cela vient, mais c’est quelque chose de frappant que j’observe de l’extérieur puisque j’habite à l’étranger depuis 15 ans. C’est une maladie très suisse, je n’ai jamais vu cela dans d’autres pays. Je trouve cela presque scandaleux. Maintenant que ma carrière a pris l’envergure qu’elle a prise et que j’ai joué avec la plupart des grands orchestres du monde, on m’invite et on me considère comme pianiste suisse. Si je n’avais pas joué avec des orchestres de Los Angeles, Londres, Tokyo et de Berlin, je n’aurais jamais eu de carrière en Suisse. Le système est à repenser. D’autres pianistes suisses sont dans le même cas. Peut-être que le fait que nous fonctionnons non pas de manière centralisée mais par canton ne facilite pas les choses, mais le système de promotion de la culture doit vraiment être révisée.
Vous avez votre propre festival à Ascona. Que vous apporte cette activité d’organisateur/programmateur en tant qu’artiste ? Cela apporte beaucoup, une connaissance du monde de la musique, par exemple des managers d’orchestre que je n’aurais jamais connus si je jouais uniquement sur scène. On comprend mieux pourquoi certaines choses sont faciles à organiser et d’autres non, et comment fonctionne le monde musical européen et mondial. C’était important pour moi de donner quelque chose de personnel au festival, où j’ai découvert moi-même la musique à l’âge de 4 ou 5 ans. J’y ai écouté mes premiers concerts, c’est là que j’ai appris à connaître un univers sonore et musical à travers ce festival, mes premières symphonies (de Tchaïkovski et même de Beethoven). C’est quelque chose d’émouvant de programmer soi-même des concerts et peut-être y aura-t-il quelqu’un qui écoutera ses premiers concerts là-bas tout comme moi à l’époque.
Propos recueillis par la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
Francesco Piemontesi inscrit durablement les trois dernières Sonates pour piano de Schubert dans la saison du 125e anniversaire de la Société de Musique. Interview par Dominique Bosshard, extraits : Schubert a toujours été mon compositeur préféré. J’ai donc passé beaucoup de temps avec sa musique. Quand on a beaucoup réfléchi à certains morceaux, on a, tout naturellement, envie de les partager avec un public. (…) C’est comme si Schubert vous racontait ses états d’âme à la première personne, il instaure un dialogue très intime. (…) Il faut beaucoup de temps pour s’approcher de la musique de Schubert, et savoir faire preuve de beaucoup de patience envers soi-même. (…)
Quand je suis au concert, il me suffit de quelques minutes pour savoir si le soliste fait de la musique de chambre ou non. (…) Chez beaucoup de mes collègues, je constate une tendance à tout exagérer. Les «pianissimo» deviennent inaudibles; on casse le piano pour les «forte»; quand le mouvement est rapide, on est pris dans un tourbillon, et ça n’en finit plus dans les mouvements lents. (…)
La Salle de musique est, en effet, l’une des meilleures au monde, elle fait l’unanimité parmi les artistes. Le son y est d’une clarté incroyable, mais jamais sec (…).
Découvrez l’intégralité de l’interview dans l’édition d’Arcinfo du 13 février.
Vibrez avec Cristian Budu, Prix Clara Haskil 2013, dans un programme sur mesure pour lui le 3 février 2018 à 20h15 à la Salle Faller.
Le jeune pianiste brésilien a sorti un premier album chez Claves en mai 2016, donnant une version très personnelle des Préludes de Chopin et des sept Bagatelles op. 33 de Beethoven sur le magnifique piano de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds, à la Salle de musique, dont Le Courrier dira ceci : Classicisme très pur — Une nouvelle étoile brille depuis peu au firmament de la nouvelle génération des pianistes classiques. Cristian Budu fait partie de ces talents intuitifs, lumineux et doués d’une technique sonore à la fois rigoureuse et généreuse, qui parviennent à vivifier des partitions dont on pensait avoir fait le tour. Le tout premier album soliste du jeune virtuose brésilien, publié chez Claves, propose ainsi une version enchantée des Préludes de l’Opus 28 de Chopin, complétée par les sept Bagatelles op. 33 de Beethoven (…).
« Je voulais vraiment graver les Préludes avec qui je vis depuis si longtemps, que je ressens comme des peintures sonores, entre la vie et la mort ». Cristian Budu dans 24 Heures.
Avec les Capuçon – Renaud et Gautier – c’est une affaire de cœur. Une réelle amitié lie en effet ces musiciens remarquables à la Société de Musique, puisqu’ils ont fait leurs débuts à La Chaux-de-Fonds. On les retrouve régulièrement programmés par la Société de Musique depuis les années 90. Après cinq ans d’absence de nos programmes, retrouvailles avec Renaud Capuçon, violoniste star à l’agenda de ministre, qui a enregistré à plusieurs reprises à la Salle de musique dont il affectionne particulièrement l’acoustique. Au programme, une combinaison aussi inattendue qu’exquise alternant les Concertos pour violon nos 2, 3 et 5 de Mozart avec les Gymnopédies nos 1, 2 et 3 de Satie. Dimanche 28 janvier à 17h, Salle de musique.
Concert enregistré par RTS-Espace 2.
Renaud Capuçon signera ses disques à l’issue du concert. Ecoutez un extrait du Concerto n° 3 de Mozart par Renaud Capuçon au Verbier Festival
Infos détaillés sur le concert
La
Société de Musique de La Chaux-de-Fonds a le plaisir d’accueillir le premier alto solo de la Philharmonie de Berlin, Máté Szücs, en concert avec la pianiste Nadia Belneeva le 21 janvier et en cours d’interprétation public le 22 janvier 2018.Le concert du 21 janvier (17h, Salle Faller) est diffusé en direct et coproduit par RTS – Espace 2, L’Heure Musicale.
Après le trompettiste star Reinhold Friedrich, la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds a le plaisir de faire entendre une autre pointure internationale de la musique classique à son publicavec Máté Szücs, premier alto solo de la Philharmonie de Berlin depuis 2011.
Ancien pensionnaire à la «Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique», dont il sort avec la plus haute récompense, le Hongrois Máté Szücs est lauréat de nombreux concours nationaux et internationaux, notamment du Premier prix du Concours international de violon et d’alto de Lüttich, du Prix international du concours d’alto Jean Françaix à Paris et du Concours international de musique Tenuto à Bruxelles. Il a été alto solo entre autres de l’Orchestre symphonique de la Radio de Hesse à Francfort-sur-le-Main et à la Kammerphilharmonie allemande à Brême, de l’Orchestre symphonique de Bamberg et de la Staatskapelle Dresden. Enseignant, il est régulièrement invité comme professeur et donne des masterclasses un peu partout dans le monde. Il enseigne également à l’Académie de la Philharmonie de Berlin depuis 2013. Il se produit régulièrement comme soliste ou avec des musiciens.
C’est avec la pianiste bulgare Nadia Belneeva que Máté Szücs donnera un concert à la Salle Faller le 21 janvier à 17h avec au programme la Sonate pour alto et piano en fa maj. op. 11 n° 4 de Paul Hindemith (lequel s’installa en 1951 à Blonay (VD) où une fondation, magnifiquement située, porte son nom), les Fantasiestücke en la mineur op. 73 de Robert Schumann (qu’il composa en deux jours!), la Sonate pour alto et piano op. 147 de Dimitri Chostakovitch (un regard lucide sur un parcours de vie complexe se cristallise dans cette sonate) et les Danses roumaines de Bihar de Ferenc Farkas. Ce dernier, un compatriote de Szücs, était lui aussi pédagogue. En effet, Ferenc Farkas, un élève de Respighi, était pianiste, compositeur et pédagogue; on trouve parmi ses élèves, entre autres, Ligeti et Kurtág. Comme beaucoup de compositeurs hongrois du XXème siècle, il était actif dans la recherche de musiques traditionnelles hongroises et roumaines, ce que l’on retrouve dans l’œuvre proposée pour ce concert.
Pédagogue, répétitrice, accompagnatrice et interprète de musique de chambre particulièrement sollicitée, on retrouve Nadia Belneeva en concert avec diverses formations et lors de festivals internationaux. Elle est régulièrement invitée en tant qu’assistante à des cours d’interprétation. Actuellement, Nadia Belneeva vit à Bâle et travaille au Theater Basel et à l’Académie de Musique de Bâle.
Le concert du dimanche 21 janvier (17h, Salle Faller) est diffusé en direct et coproduit par RTS – Espace 2, L’Heure Musicale.
Nous avons la grande chance d’accueillir Máté Szücs pour un deuxième rendez-vous: le premier alto solo de la Philharmonie de Berlin donnera un cours d’interprétation public lundi 22 janvier à la HEM – Haute Ecole de Musique de Genève – site de Neuchâtel (Auditorium I) de 10h à 13h et de 14h à 17h.
La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds a été a été fondée le 18 janvier 1893. Nous fêtons par conséquent notre 125e anniversaire dans quelques jours. Rappelons que Camille Saint-Saëns lui-même donna, au Grand Temple, un récital pour violon et orgue le 29 septembre 1896 sur invitation de la Société de Musique!
L’orgue de la Salle de Musique a été inauguré le 20 janvier 1957 lors d’un concert dirigé par Robert Faller. La Société de Musique invita ensuite régulièrement des organistes dont les récitals furent donnés sous forme de concerts gratuits (depuis la saison 1960-1961), non compris dans les abonnements, le dimanche après-midi, à raison de deux par saison. Le 24 mai 1983 se constitua une Société des concerts d’orgues et la Société de Musique abandonna logiquement cette tradition. La Société de Musique offrira toutefois gratuitement un concert annuel d’orgue à son public (en 1987-1988 puis dès 1993).
Cette tradition se poursuit aujourd’hui encore, avec le soutien de la ville de La Chaux-de-Fonds et du Théâtre populaire romand, mettant ainsi en valeur l’orgue de la Salle de musique et soulignant la rareté de la présence d’un instrument d’une telle qualité dans une salle de cette taille. Ce concert prend cette année une couleur particulière, puisqu’il est aussi l’occasion pour Philippe Laubscher de fêter ses 50 ans en tant que titulaire des grandes orgues de la Salle de musique. Nous avons déjà eu l’occasion d’entendre Philippe Laubscher dans diverses formations, classiques et contemporaines. Le concert du 14 janvier sera symphonique avec la présence de l’Ensemble Symphonique de Neuchâtel sous la direction d’Alexander Mayer.
Dimanche 14 janvier à 17h, Salle de musique Infos détaillés sur le concert
Avec le soutien de la Ville de La Chaux-de-Fonds et du TPR et en collaboration avec l’ESN