RDV le jeudi 24 mars à 19h30 à la Salle de musique pour un concert divin!
Les Passions de l’Âme et Solomon’s Knot le 24 mars à 19h30 – Newsletter
Chères et Chers abonnés, Cher public, Chères et Chers partenaires, Chères et Chers représentants des médias,
Telemann, grand ami de Bach, a laissé à la postérité un nombre énorme de compositions en tous genres. Il fut entre autres directeur musical des villes de Francfort (de 1712 à 1721) et de Hambourg (de 1721 jusqu’à sa mort). Une grande partie de ses œuvres mérite encore d’être découverte; démonstration avec ce concert inédit.
Quatre pièces vocales spirituelles sont au programme de ce concert. Il s’agit principalement d’œuvres tardives de Georg Philipp Telemann qui ont été écrites pour les cultes des grandes églises de Hambourg. Deux d’entre elles étaient déjà jouées du vivant de Telemann. La célèbre Donner-Ode (L’Ode au tonnerre), qui doit son nom au duo de basses tonitruant « Er donnert », était même l’une des compositions les plus connues de Telemann de l’époque.
Venez écouter ces œuvres extrêmement rares et magnifiques, merveilleusement bien interprétées par l’ensemble bernois spécialiste du répertoire de musique ancienne Les Passions de l’Âme sous la direction de sa cheffe dynamique et enthousiasmante Mereth Lüthi et le chœur anglais Solomon’s Knot placé sous la direction de Jonathan Sells. Un moment exquis d’une grande virtuosité et follement vivifiant à ne pas manquer à la Salle de musique le jeudi 24 mars à 19h30 !
Depuis 2008, Les Passions de l’Âme, l’orchestre de musique ancienne de Berne, sous la direction artistique de la violoniste Meret Lüthi, propose une écoute renouvelée. Avec son incomparable « feu sacré » et sa hardiesse à prendre des risques, l’orchestre international transporte des trésors historiques vers le présent et dévoile au public l’éclat authentique des années auxquelles ils ont été composés. Les concerts et enregistrements de l’ensemble font régulièrement l’objet de critiques euphoriques dans la presse internationale (Diapason d’or, Supersonic Award et OPUS KLASSIK).
La violoniste bernoise Meret Lüthi, inspirante et charismatique, possède le don d’envoûter musicalement et verbalement ses collègues musiciens.nes et le public. Depuis 2008, en tant que directrice artistique, dramaturge et premier violon solo, elle applique sa signature caractéristique aux destinées de l’Orchestre de musique ancienne de Berne, Les Passions de l’Âme. Elle enseigne le violon baroque et la pratique d’interprétation historiquement informée à la Haute école des arts de Berne. En 2017, elle a reçu le Prix de musique du canton de Berne et en 2020 le Prix de la culture de la Fondation Bürgi-Willert. Elle a obtenu un Diapason d’or en 2013 et 2017 ainsi qu’un OPUS KLASSIK et Premio Abbiati en 2020.
Le collectif Solomon’s Knot a été fondé à Londres en 2008, déterminé à communiquer le plus directement possible toute la puissance de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Solomon’s Knot a commencé il y a une dizaine d’années en se promettant de ne jamais perdre le plaisir de se produire en concert, de dépoussiérer la musique ancienne et de briser les barrières de la musique classique. Son approche flexible lui permet d’explorer un large éventail de répertoires, en particulier la musique écrite avant 1800. Solomon’s Knot est en résidence à la Wigmore Hall durant la saison 2021-2022.
Le baryton britannique Jonathan Sells, est né en 1982 à Londres et réside à Berne. Après avoir étudié la musique et la musicologie à l’université de Cambridge, et le chant et l’opéra à la Guildhall School (GSMD) de Londres, Jonathan Sells a fréquenté l’International Opera Studio de Zürich. Pendant son séjour à Zürich, il a reçu la médaille de bronze Gottlob Frick, qui a suivi la victoire au Rose Bowl (Gold Medal competition) et le prix du récital au Wigmore Hall du GSMD. Jonathan Sells a régulièrement chanté pour Sir John Eliot Gardiner, avec les English Baroque Soloists, le London Symphony Orchestra et l’orchestre de la Tonhalle à la Philharmonie de Berlin, parmi d’autres.
Programme du jeudi 24 mars 2022, 19h30
GEORG PHILIPP TELEMANN 1681-1767
Donnerode (Ode au tonnerre): Wie ist dein Name so gross (sur un texte de Johann Andreas Cramer) TVWV 6:3a
Wie lieblich sind auf den Bergen TVWV 3:61b
Donnerode: Mein Herz ist voll vom Geiste Gottes (sur un texte de Johann Andreas Cramer) TVWV 6:3b
Dich rühmen die Welten (sur un texte de Johann Joachim Eschenburg) TVWV 1:329
Distribution:
Zoë Brookshaw soprano, Hilary Cronin soprano, Kate Symonds-Joy alto, Michał Czerniawski alto, Thomas Herford ténor, Andrew Tortise ténor, Alex Ashworth basse et Jonathan Sells basse & direction.
Violon I: Meret Lüthi (direction), Rachel Stroud, Jonas Krebs et Germán Echeverri
Violon II: Sabine Stoffer, Stéphanie Erös et Oriana Kriszten
Alto: Sara Gómez et Emma v. Schoonhoven
Violoncelle: Alexandre Foster et Linda Mantcheva
Violone: Love Persson
Clavecin et orgue: Ieva Saliete
Luth: Julian Behr
Flûte I: Anne Parisot
Flûte II: Rebekka Brunner
Hautbois I: Shai Kribus
Hautbois II: Gustav Friedrichsohn
Basson: Inga Maria Klaucke
Cor: Christian Holenstein
Trompette I: Martin Sillaber
Trompette II: Thomas Steinbrucker
Trompette III: Gerd Bachmann
Timbales: Charlie Fischer
Le programme détaillé du concert peut être consulté ICI.
Vous pouvez acheter vos places pour ce concert en cliquant ICI.
Focus « Wie lieblich sind auf den Bergen die Fusse der Boten » :
L’investiture d’un prédicateur, « l’instructeur » spirituel d’une communauté, était un acte politique important. Les cultes d’investiture « extraordinaires » étaient spécialement commandés et se déroulaient durant la semaine. Seules quelques-unes des nombreuses compositions de Telemann écrites pour ces occasions ont été conservées. Nous entendrons pour la première fois une musique créée en 1754 pour l’investiture de Joachim Lütkens (environ 1718-1763) comme prédicateur de la paroisse de Steinbe(c)k près de Hambourg. Le culte d’investiture est caractérisé par une musique d’église en deux parties, souvent composée spécialement pour une telle occasion. Dans le cas présent, il n’existe que la seconde partie, intitulée « Wie lieblich sind auf den Bergen die Fusse der Boten », jouée après l’investiture du nouveau prédicateur « au terme » du culte. Un chant liturgique à plusieurs voix était de coutume, avec lequel le Saint-Esprit était invoqué avant l’acte d’investiture : « Veni sancte spiritus ». On entendra également, pour la première fois, cette œuvre composée par Telemann en 1739 – la partie d’orgue obligée de Telemann, la seule connue à ce jour, dans le mouvement du milieu est remarquable.
Ce concert se fera avec entracte. Le foyer est ouvert avant et après le concert ainsi qu’à la pause.
Merci à nos partenaires culturels le CMNE, le Centre de culture ABC, le Club 44 et le TPR, ainsi que nos partenaires médias RTS Culture, ArcInfo, Kultur-Tipp et Resmusica pour leur collaboration.
Nous tenons aussi à remercier de tout cœur nos abonnés et nos membres ainsi que nos partenaires institutionnels et privés pour leur précieux soutien et leur fidélité. Page partenaires
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BILLETS JEUNES :
Places à CHF 10.- pour les enfants (moins de 16 ans) acccompagnant leur(s) parent(s).
Places à 10.- pour les étudiants et les moins de 16 ans.
L’AG culturel est valable.
Les étudiants préprofessionnels du CMNE bénéficient de la gratuité de tous les concerts.
Nous nous réjouissons de vous retrouver à la Salle de musique !
Alexandra Egli
Pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
Photo affiche : © Gerard Collett, Guillaume Perret et Jonathan Sells
Photo graphisme de saison : © Xavier Voirol
Graphisme pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds : Nathan Jucker
Martin James Bartlett dimanche 20 mars 2021, 17h – Newsletter
Chères et Chers abonnés, Cher public, Chères et Chers partenaires, Chères et Chers représentants des médias,
Après une toute récente tournée aux Etats-Unis où il a fait ses début et une série de concerts avec le London Philharmonic Orchestra, Martin James Bartlett, star montante du piano, fera escale à la Salle Faller du Conservatoire de musqiue neuchâtelois, site de La-Chaux-de-Fonds, le dimanche 20 mars à 17h ! (cf. plus bas). Le jeune pianiste anglais aurait dû donner ce concert en novembre 2020, nous nous réjouissons donc tout partoculièrement d’avoir pu le reprogrammer et ce malgré son agenda de concerts très dense.
À 25 ans, Martin James Bartlett, artiste exclusif chez Warner Classics, possède une grande maturité et une élégance inouïe pour son âge. Finaliste du concours Van Cliburn, tenant du titre BBC Young Musician of the Year et récent 1er Prix du Cleveland international Virtualoso competition, Martin James Bartlett a une belle carrière devant lui. Martin James Bartlett vient de faire ses débuts (en février et début mars) à New York dans la Young Concert Artists Series. Il a également donné des récitals en Arizona, au Missouri et à Washington DC.
Son CD avec le London Philharmonic Orchestra et Joshua Weilerstein est paru la semaine dernière chez Warner Classics (présentation plus bas). Certaines pièces de ce CD font d’ailleurs partie du programme présenté à la Salle Faller du CMNE, site de La Chaux-de-Fonds.
Nous attirons votre attention sur le fait que Martin James Bartlett a souhaité adapter son programme à celui de sa tournée (vous avez reçu un programme papier différent). Le programme final comporte aussi davantage de pièces et montre toute l’étendue du talent du jeune pianiste. « …un programme varié montrant les multiples facettes d’un talent qui a déjà atteint une maturité et une maîtrise redoutables. » Bachtrack
Nouveau programme du dimanche 20 mars 2022, 17h
JOHANN SEBASTIAN BACH 1685-1750
Ich ruf zu dir, Herr Jesus Christ, BWV 639 (arr. Busoni)
Jesus bleibet meine Freude (arr. Hess)
JEAN-PHILIPPE RAMEAU 1683-1764
Suite en la mineur (RCT 5): Gavotte et six doubles
JOSEPH HAYDN 1732-1809
Sonate no. 31 en la bémol majeur – Hob XVI-46
ROBERT SCHUMANN 1810-1856 / FRANZ LISZT 1811-1886
Widmung
RICHARD WAGNER 1813-1883 / FRANZ LISZT 1811-1886
Tristan und Isolde
JULIA ANDERSON 1967-
Sensation: She Hears
SERGUEÏ RACHMANINOV 1873-1943
arr. EARL WILD 1915-2010
Where Beauty Dwells op. 21 n° 7
Vocalise op, 34, no. 14
MAURICE RAVEL 1875-1937
La Valse M. 72
Ce programme est une exploration de nombreuses facettes de la littérature pianistique, y compris des œuvres inspirées du ballet et de l’opéra. À commencer par la littérature baroque et française, riche de motifs dansants et d’élégance, pour aboutir à un tout autre genre de musique française: la transcription monumentale et tourbillonnante de La Valse de Ravel. Entre les deux, le pianiste explore notamment les magnifiques transcriptions de Franz Liszt et Earl Wild.
Le programme détaillé (mais non exhaustif) du concert peut être consulté ICI.
Vous pouvez acheter vos places pour ce concert en cliquant ICI.
Focus Martin James Bartlett :
En 2015, à l’occasion de sa première participation aux BBC Proms, il a interprété la Rhapsody in Blue de Gershwin avec l’Orchestre philharmonique royal. À la demande de la BBC, il a en outre participé, aux côtés de vingt-six autres artistes internationaux – parmi lesquels Elton John et Stevie Wonder -, à l’enregistrement d’une reprise du célèbre God Only Knows des Beach Boys. En 2016, il s’est produit dans la cathédrale Saint-Paul de Londres, à la faveur des célébrations du 90ème anniversaire de la reine Élisabeth II, retransmises en direct sur la chaîne BBC One.
Il a par ailleurs collaboré avec l’Orchestre symphonique de la BBC, le BBC Concert Orchestra, l’Orchestre symphonique de Bournemouth et l’Orchestre de chambre de l’Union Européenne et a donné des concerts sur les scènes londoniennes les plus prestigieuses – Royal Albert Hall, Barbican Centre, Queen Elizabeth Hall, Wigmore Hall, Cadogan Hall, Steinway Hall… -, mais aussi en France, à Monaco, en Italie, en Russie et en Serbie.
Durant la saison, il a été invité à la Wigmore Hall et au Belfast International Arts Festival, au Concertgebouw, à la Salle Cortot, à l’Elbphilharmonie, au Wiener Konzerthaus et au Muziekcentrum De Bijloke Gent. Bartlett est également invité à jouer avec le BBC National Orchestra of Wales, et pour ses débuts avec le NDR Radiophilharmonie Hannover et le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra. Martin James Bartlett vient de recevoir le 1er prix du premier concours international Virtualoso de Cleveland.
Focus CD Rhapsody: Rachmaninov, Gershwin avec le London Philharmonic Orchestra et Joshua Weilerstein (Warner Classics) :
«Tout fonctionne pour illuminer la musique», écrivait The Times au sujet de Love and Death, le premier CD de Martin James Bartlett chez Warner Classics. Le jeune pianiste britannique a enregistré deux célèbres rhapsodies pour piano et orchestre, toutes deux de la période «art déco» du XXe siècle: la Rhapsodie en bleu de Gershwin et la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov. Ses partenaires sont le London Philharmonic Orchestra et le chef d’orchestre Joshua Weilerstein. L’album est complété par sept pièces plus courtes de Gershwin et Rachmaninov pour piano solo, écrites par les compositeurs eux-mêmes ou arrangées par le virtuose américain Earl Wild.
Levée des mesures :
Il n’est plus nécessaire de posséder de certificat COVID ni de porter de masque lors de nos concerts. Vous êtes bien sur libres de choisir si vous souhaitez continuez à porter un masque. Du gel désinfectant et des masques resteront à votre disposition.Il n’est désormais plus nécessaire de posséder un certificat COVID ni de porter un masque lors de nos concerts. Dès lors, il n’y aura plus de contrôle de certificat à l’entrée des bâtiments.
Merci à nos partenaires culturels le CMNE, le Centre de culture ABC, le Club 44 et le TPR, ainsi que nos partenaires médias RTS Culture, ArcInfo, Kultur-Tipp et Resmusica pour leur collaboration.
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Places à 10.- pour les étudiants et les moins de 16 ans.
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Nous nous réjouissons de vous retrouver à la Salle Faller !
Pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
Alexandra Egli
Photo affiche : © Kaupo Kikkas
Photo graphisme de saison : © Xavier Voirol
Graphisme pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds : Nathan Jucker
Réécouter le concert du Jerusalem Quartet / Quatuor Jerusalem sur RTS Espace 2
La captation du concert du Jerusalem Quartet sur les ondes de RTS Espace 2
Réécouter le concert du Nash Ensemble of London sur les ondes de RTS Espace 2
Réécouter le concert du Nash Ensemble of London sur les ondes de RTS Espace 2:
COVID-19 : levée des mesures
Conformément aux récentes décisions du Conseil fédéral et du Conseil d’Etat neuchâtelois, toutes les mesures liées au COVID-19 mises en place dans le domaine de la culture sont levées dès le 17 février 2022.
Il n’est donc plus nécessaire de posséder de certificat COVID ni de porter de masque lors de nos concerts. Nous nous réjouissons de cette bonne nouvelle et vous attendons nombreuses et nombreux à la Salle de musique !
Communiqué du Conseil fédéral du 16 février 2022
Communiqué du Conseil d’Etat neuchâtelois du 17 février 2022
Concert de l’Alban Berg Ensemble Wien le dimanche 20 février 2022 à 17h
DI. 20.02 – 17h
Salle de musique
La Chaux-de-Fonds
ALBAN BERG ENSEMBLE WIEN – Jeu de façades
To feel the way in which one half of our being pitilessly tears down the other half leads ultimately – with the morbid clairvoyance of the neuropath – to the discovery that everyone is struggling against everyone else: no understanding between people is possible, no conversation, no connection between today and yesterday: our words lie, our feelings lie, our very consciousness lies.
Hugo von Hofmannsthal, On the Physiology of Modern Love
La seconde école viennoise s’invite à La Chaux-de-Fonds avec l’Alban Berg Ensemble Wien, septuor fondé en 2016 par des musiciens bien établis sur la scène musicale et qui ont élu domicile au Wiener Musikverein. Le CD avec le programme du concert a connu un formidable succès à sa sortie. Le public aura d’ailleurs l’occasion de l’acheter et de le faire dédicacer par les musiciens à l’issue du concert.
Quel bonheur de retrouver Ariane Haering et Régis Bringolf sur leurs terres !
La musique du Rosenkavalier a été prise comme base pour plusieurs suites, notamment celles de Richard Strauss lui-même. C’est avec curiosité que nous attendons la version de l’Alban Berg Ensemble Wien.
L’arrangement de Webern de la Kammersymphonie de Schönberg est une sorte de rencontre entre deux des protagonistes de la Nouvelle École de Vienne.
Et nous découvrirons un arrangement du le seul mouvement achevé de la Symphonie n°10 de Gustav Mahler ; la mort empêcha le compositeur de terminer les quatre autres mouvements prévus.
Un programme on ne peut plus viennois !
Détails du concert :
ALBAN BERG ENSEMBLE WIEN
SEBASTIAN GÜRTLER violon
RÉGIS BRINGOLF violon
SUBIN LEE alto
FLORIAN BERNER violoncelle
SILVIA CAREDDU flûte
ALEXANDER NEUBAUER clarinette
ARIANE HAERING piano
RICHARD STRAUSS 1864-1949
Suite « Der Rosenkavalier » op. 59, arrangée par Martyn Harry
Avec la participation de :
Nora Cismondi, hautbois et cor anglais
Marc-Antoine Bonanomi, contrebasse
ARNOLD SCHÖNBERG 1874-1951
Symphonie de chambre n° 1, op. 9 arrangée par Anton Webern
Pause
GUSTAV MAHLER 1860-1911
10e Symphonie arrangée par Martyn Harry
Focus sur l’Alban Berg Ensemble Wien
Le Hugo Wolf Quartett et la pianiste Ariane Haering ainsi que Silvia Careddu et Alexander Neubauer de la Philharmonie de Vienne fondent l’Alban Berg Ensemble Wien en 2016. Il doit son nom à la Fondation Alban Berg en reconnaissance de sa vision musicale novatrice conforme à l’esprit d’Alban Berg : fidélité au passé, ouverture à la nouveauté. Cent ans plus tôt, Schönberg, Berg et Webern avaient créé leur cercle viennois pour y organiser des concerts privés et réaliser leur vision personnelle du concert, de l’interprétation et de la programmation. L’Alban Berg Ensemble Wien suit leurs traces avec le même esprit, la même exigence de qualité artistique, le même choix d’instruments (quatuor à cordes, piano, flûte et clarinette) et la même ouverture d’esprit à la nouveauté. Sa mission est de porter la flamme du plus romantique de ces trois innovateurs. Outre son activité concertante internationale, l’Alban Berg Ensemble WIen organise un cycle de concerts au Brahmssaal du Wiener Musikverein et son propre festival de musique de chambre appelé BERGfrühling.
Focus sur Martyn Harry
Martyn Harry étudie avec Alexander Goehr alors qu’il était élève au King’s College de Cambridge, puis déménage en Allemagne pour étudier la composition de théâtre musical avec Mauricio Kagel sur une bourse DAAD. Martyn Harry compose beaucoup pour l’opéra et le théâtre musical, ainsi que pour des ensembles instrumentaux inhabituels. Martyn Harry a également beaucoup travaillé dans le domaine du cinéma et du multimédia. Martyn Harry a travaillé sur deux collaborations artistiques importantes : un cycle de deux heures de pièces pour piano, 48, pour le pianiste J. Powell et un ensemble de transcriptions d’œuvres de Berg, Mahler et Strauss que les sept musiciens de l’Alban Berg Ensemble Wien ont enregistré pour Deutsche Grammophon et jouent depuis régulièrement à travers l’Europe dans un programme incluant des pièces de musique de chambre composées par Martyn Harry.
Ce concert sera enregistré par notre partenaire RTS Espace 2.
Le programme détaillé du concert peut être consulté ICI.
Vous pouvez acheter vos places pour ce concet en cliquant ICI.
Ce concert se fera avec entracte. Le foyer ne sera pas ouvert conformément aux nouvelles mesures du TPR.
Le plan de protection de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds est celui appliqué par le TPR. La présentation du certificat Covid est obligatoire selon les mesures en vigueur. Page dédiée au plan de protection de la SDM.
Ragna Schirmer rend hommage à Clara Wieck Schumann le jeudi 24.02.22
Chères et Chers abonnés, Cher public, Chères et Chers partenaires, Chères et Chers représentants des médias,
Faute d’avoir pu rendre hommage à cette femme formidable, pianiste et compositrice de génie, que fût Clara Schumann née Wieck lors du 200e anniversaire de sa naissance en 2019, la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds se rattrape avec une conférence au Club44 qui vient d’avoir lieu (nous vous invitons à lire l’interview parue dans Le Temps à la section Médias), un concert à la Salle de musique et un film au Centre de culture ABC. Merci à nos partenaires !
Clara Schumann, née Wieck, n’avait pas la vie facile. Enfant prodige qui apprit la musique avant de savoir parler, lire et écrire, sa célébrité était immense et nombreux furent ses admirateurs, parmi eux Mendelssohn et Brahms. Enfant puis femme dans un monde résolument masculin, à une époque où la femme était censée rester chez elle pour s’occuper exclusivement de son mari et de ses nombreux enfants, elle a dû se battre toute sa vie.
Son mariage avec Robert Schumann se heurta à la résistance malveillante de son père, pianiste connu ; ce n’est qu’après un procès que les noces eurent lieu (1840). Malgré huit grossesses, Clara continua ses activités de virtuose, enseignante et compositrice. Le terrible déclin mental de son mari assombrit fortement sa vie. Après la mort de celui-ci, elle continua sa carrière, vaillamment soutenue par son grand ami Brahms, en compagnie duquel elle prépara une édition complète des œuvres de Robert Schumann. Le nombre de ses élèves, dont beaucoup devinrent des célébrités, est impressionnant. Son Concerto op 7 date de 1836, il fut donc écrit avant le mariage. Notons que le célèbre concerto de son mari, lui aussi en la mineur, ne vit le jour que dix ans plus tard.
Nous rendons hommage à Clara Schumann le jeudi 24 février à 19h30 avec un concert féminin lui aussi, puisqu’il mettra en vedette la pianiste Ragna Schirmer (« Madame Schumann »), avec l’Orchestre de chambre de Stuttgart dirigé par Susanne von Gutzeit.
Interprète enthousiaste sur disque et en concert de l’œuvre de Clara Schumann, Ragna Schirmer est également fascinée par cette virtuose et enseignante admirée dans toute l’Europe. Dirigé par Matthias Foremny, qui enseigne par ailleurs à la Hochschule für Musik Felix Mendelssohn Bartholdy Leipzig, l’Orchestre de chambre de Stuttgart a été fondé en 1945 comme l’un des premiers orchestres du genre.
Au programme des œuvres qui se répondent :
FÉLIX MENDELSSOHN 1809-1847
Symphonie pour cordes n° 10 en si mineur
CLARA WIECK SCHUMANN 1819-1896
Concerto pour piano en la mineur op. 7 (version pour orchestre à cordes)
JOHANNES BRAHMS 1833-1897
Quintette n° 2 en sol majeur op. 111 (version pour orchestre à cordes)
Mendelssohn a écrit douze symphonies pour cordes entre 1821 et 1823, alors qu’il avait entre douze et quatorze ans et suivait les cours de son maître Carl Friedrich Zelter. On ne peut qu’admirer la richesse d’imagination et la virtuosité orchestrale produite par ce tout jeune génie !
Clara Wieck compose le Concerto pour piano en la mineur, op. 7 en 1835, cinq ans avant son mariage avec Robert Schumann. Elle le joue pour la première fois la même année avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, sous la baguette de Mendelssohn.
Le Quintette op. 111 de Brahms est porté par un souffle vigoureux. S’enthousiasmant pour son énergie bouillonnante, l’ancienne élève de Brahms, Elisabeth von Herzogenberg, écrivit au compositeur : « Celui qui a pu inventer tout cela devait véritablement être dans une heureuse disposition d’esprit ! »
Des tarifs préférentiels s’appliquent ! Cf. musiquecdf.ch
Flyer ICI
Clara Schumann, compositrice, pianiste, mère et femme au XIXe siècle sur la RTS
Le programme détaillé du concert peut être consulté ICI.
Vous pouvez acheter vos places pour ce concet en cliquant ICI.
Ce concert se fera avec entracte. Le foyer ne sera pas ouvert conformément aux nouvelles mesures du TPR.
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Song Of Love (1h59 / 1947), film biographique sur la vie de Robert et Clara Schumann, avec Katharine Hepburn, Paul Henreid, Robert Walker et Leo G. Carroll, réalisé par Clarence Brown
Clara, Robert, Johannes… un triangle compliqué abordé dans la littérature et au cinéma avec « Song Of Love », probablement le premier biopic de l’histoire sur le couple Schumann à voir le dimanche 27 février à 11h. Entre réalité et fiction, François Lilienfeld nous en dira plus à 10h. Centre de culture et cinéma ABC.
Merci à nos partenaires culturels le CMNE, le Centre de culture ABC, le Club 44 et le TPR, ainsi que nos partenaires médias RTS Culture, ArcInfo, Kultur-Tipp et Resmusica pour leur collaboration.
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Vivez des moments d’exception dans une salle à l’acoustique légendaire à prix attractifs
Places à 10.- pour les étudiants et les moins de 16 ans. Places à CHF 10.- pour les enfants (moins de 16 ans) acccompagnant leur(s) parent(s). L’AG culturel est valable. Les étudiants préprofessionnels du CMNE bénéficient de la gratuité de tous les concerts lorsqu’ils retirent leurs places le soir-même. Les réductions sont affichées.
Les abonnés bénéficient d’une place gratuite et les membres de 2 places à -50% sur un concert de leur choix.
Nous nous réjouissons énormément de vous accueillir à la Salle de musique et de partager ces moments avec vous.
Pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
Alexandra Egli
Clara Schumann au Club44 le 10.02 et concert de l’Alban Berg Ensemble Wien à la Salle de musique le 20.02
Conférence sur Clara Schumann au Club44 le 10.02 et concert de l’Alban Berg Ensemble Wien à la Salle de musique le 20.02
Chères et Chers abonnés, Cher public, Chères et Chers partenaires, Chères et Chers représentants des médias,
Dans ce qui suit, nous avons le plaisir de informer de notre prochain concert le dimanche 20 février avec l’Alban Berg Ensemble Wien, concert très attendu puisqu’il aurait dû avoir lieu en 2020 déjà, et de vous annoncer par la même occasion la tenue de la conférence de Brigitte François-Sappey au Club44 le jeudi 10 février, qui s’inscrit dans le cadre de notre événement Clara Wieck Schumann – le génie au féminin.
CLUB 44
La Chaux-de-Fonds
L’une des figures féminines les plus connues de l’histoire de la musique, célébrée dans le monde entier en 2019 à la faveur du 200e anniversaire de sa naissance, Clara Schumann est pourtant méconnue car trop souvent réduite au rang de muse de génies. Or se pencher sur son destin artistique et affectif exceptionnel amène à se poser la question du « génie au féminin ». Enfant prodige, pianiste légendaire, compositrice talentueuse, professeur réputé, et aussi, dans une Allemagne pudibonde et rétrograde, fille, épouse, mère au quotidien, puis veuve, Clara Schumann incarna tous ces rôles au cours d’une longue vie, unique par sa somme de bonheurs et de malheurs conjugués.
Musicologue, docteur ès lettres, Brigitte François-Sappey est professeur honoraire de Culture musicale au Conservatoire national supérieur de Musique de Paris et ancienne productrice de concerts et d’émissions à Radio France. Ses publications portent essentiellement sur le romantisme français et allemand: Clara Schumann (Papillon, 2002), Robert Schumann (Fayard, 2000), Felix Mendelssohn (Fayard/Mirare, 2003), Johannes Brahms (Fayard, 2018), La Musique dans l’Allemagne romantique (Fayard, 2009).
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Clara Schumann, compositrice, pianiste, mère et femme au XIXe siècle sur la RTS
DE / ENG at the end
DI. 20.02 – 17h
Salle de musique
La Chaux-de-Fonds
ALBAN BERG ENSEMBLE WIEN – Jeu de façades
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Hugo von Hofmannsthal, On the Physiology of Modern Love
La seconde école viennoise s’invite à La Chaux-de-Fonds avec l’Alban Berg Ensemble Wien, septuor fondé en 2016 par des musiciens bien établis sur la scène musicale et qui ont élu domicile au Wiener Musikverein. Le CD avec le programme du concert a connu un formidable succès à sa sortie. Le public aura d’ailleurs l’occasion de l’acheter et de le faire dédicacer par les musiciens à l’issue du concert.
Quel bonheur de retrouver Ariane Haering et Régis Bringolf sur leurs terres !
La musique du Rosenkavalier a été prise comme base pour plusieurs suites, notamment celles de Richard Strauss lui-même. C’est avec curiosité que nous attendons la version de l’Alban Berg Ensemble Wien.
L’arrangement de Webern de la Kammersymphonie de Schönberg est une sorte de rencontre entre deux des protagonistes de la Nouvelle École de Vienne.
Et nous découvrirons un arrangement du le seul mouvement achevé de la Symphonie n°10 de Gustav Mahler ; la mort empêcha le compositeur de terminer les quatre autres mouvements prévus.
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ALBAN BERG ENSEMBLE WIEN
SEBASTIAN GÜRTLER violon
RÉGIS BRINGOLF violon
SUBIN LEE alto
FLORIAN BERNER violoncelle
SILVIA CAREDDU flûte
ALEXANDER NEUBAUER clarinette
ARIANE HAERING piano
RICHARD STRAUSS 1864-1949
Suite « Der Rosenkavalier » op. 59, arrangée par Martyn Harry
Avec la participation de :
Nora Cismondi, hautbois et cor anglais
Marc-Antoine Bonanomi, contrebasse
ARNOLD SCHÖNBERG 1874-1951
Symphonie de chambre n° 1, op. 9 arrangée par Anton Webern
Pause
GUSTAV MAHLER 1860-1911
10e Symphonie arrangée par Martyn Harry
Focus sur l’Alban Berg Ensemble Wien
Le Hugo Wolf Quartett et la pianiste Ariane Haering ainsi que Silvia Careddu et Alexander Neubauer de la Philharmonie de Vienne fondent l’Alban Berg Ensemble Wien en 2016. Il doit son nom à la Fondation Alban Berg en reconnaissance de sa vision musicale novatrice conforme à l’esprit d’Alban Berg : fidélité au passé, ouverture à la nouveauté. Cent ans plus tôt, Schönberg, Berg et Webern avaient créé leur cercle viennois pour y organiser des concerts privés et réaliser leur vision personnelle du concert, de l’interprétation et de la programmation. L’Alban Berg Ensemble Wien suit leurs traces avec le même esprit, la même exigence de qualité artistique, le même choix d’instruments (quatuor à cordes, piano, flûte et clarinette) et la même ouverture d’esprit à la nouveauté. Sa mission est de porter la flamme du plus romantique de ces trois innovateurs. Outre son activité concertante internationale, l’Alban Berg Ensemble WIen organise un cycle de concerts au Brahmssaal du Wiener Musikverein et son propre festival de musique de chambre appelé BERGfrühling.
Focus sur Martyn Harry
Martyn Harry étudie avec Alexander Goehr alors qu’il était élève au King’s College de Cambridge, puis déménage en Allemagne pour étudier la composition de théâtre musical avec Mauricio Kagel sur une bourse DAAD. Martyn Harry compose beaucoup pour l’opéra et le théâtre musical, ainsi que pour des ensembles instrumentaux inhabituels. Martyn Harry a également beaucoup travaillé dans le domaine du cinéma et du multimédia. Martyn Harry a travaillé sur deux collaborations artistiques importantes : un cycle de deux heures de pièces pour piano, 48, pour le pianiste J. Powell et un ensemble de transcriptions d’œuvres de Berg, Mahler et Strauss que les sept musiciens de l’Alban Berg Ensemble Wien ont enregistré pour Deutsche Grammophon et jouent depuis régulièrement à travers l’Europe dans un programme incluant des pièces de musique de chambre composées par Martyn Harry.
Ce concert sera enregistré par notre partenaire RTS Espace 2.
Le programme détaillé du concert peut être consulté ICI.
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Ce concert se fera avec entracte. Le foyer ne sera pas ouvert conformément aux nouvelles mesures du TPR.
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Les abonnés bénéficient d’une place gratuite et les membres de 2 places à -50% sur un concert de leur choix.
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Pour la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
Alexandra Egli
Focus sur le Quatuor no. 8 op. 110 de Chostakovitch
CARTE D’IDENTITÉ DE L’ŒUVRE : QUATUOR À CORDES N° 8 DE DMITRI CHOSTAKOVITCH |
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GENRE | musique de chambre |
COMPOSITION | du 12 au 14 juillet 1960, en Allemagne de l’Est (dans les environs de Dresde) |
DÉDICACE | À la mémoire des victimes du fascisme et de la guerre |
CRÉATION | le 2 octobre 1960 à Leningrad par le Quatuor Beethoven |
FORME | cinq mouvements enchaînés : I. Largo II. Allegro molto III. Allegretto IV. Largo V. Largo |
INSTRUMENTATION | quatuor à cordes : violons 1 et 2, alto, violoncelle |
CONTEXTE DE COMPOSITION ET DE CRÉATION
Juillet 1960. Chostakovitch part en voyage en Allemagne de l’Est assister au tournage du film de propagande Cinq jours, cinq nuits pour lequel il doit composer la musique. Sans doute cette énième commande ne l’inspire guère, et il aura suffit de l’émotion ressentie à la vue des ruines de Dresde pour le détourner de son pénible devoir et l’inciter à composer un quatuor à cordes, son huitième, qu’il achève en seulement trois jours (12-14 juillet) : J’avais beau me casser la tête à écrire la musique du film, pour le moment je n’y suis pas arrivé. À la place, j’ai composé ce quatuor idéologiquement condamnable et dont personne n’a besoin.
(Chostakovitch)
Contrairement aux symphonies, qui peuvent aisément être exploitées pour la propagande idéologique (comme ce fut le cas avec la Symphonie n° 7 par exemple), ou les commandes officielles, les quatuors à cordes représentent pour Chostakovitch une échappatoire, un lieu où l’intime peut s’exprimer sans le filtre imposée par le Parti. Cependant, afin de faire bonne figure et justifier sa composition, il y appose la conventionnelle dédicace à la mémoire des victimes du fascisme et de la guerre
. Mais c’est à lui seul que Chostakovitch dédie en réalité son quatuor : Je me suis dit qu’après ma mort, personne sans doute ne composerait d’œuvre à ma mémoire. J’ai donc résolu d’en composer une moi-même. On pourrait écrire sur la couverture : “À la mémoire du compositeur de ce quatuor.
(Meyer p. 383). C’est une œuvre profondément autobiographique, presque testamentaire tant elle recèle de fragments de vie du compositeur, depuis l’omniprésent motif DSCH jusqu’aux multiples citations de ses propres œuvres. C’est toute son âme que le compositeur a mise dans ce quatuor, dont l’écriture ne fut pas sans quelque émotion : Le caractère pseudo-tragique de ce quatuor vient de ce qu’en composant, j’ai répandu autant de larmes que je répands d’urine après une demi-douzaine de bières. À la maison, j’ai essayé deux fois de jouer le quatuor, et voilà que mes larmes ont recommencé à couler. Mais ce n’était pas seulement à cause du caractère pseudo-tragique, c’était d’admiration devant la merveilleuse clarté de la forme.
(Meyer p. 383)
Créé par le Quatuor Beethoven à Leningrad le 2 octobre 1960, le Quatuor à cordes n° 8 s’impose très rapidement comme une œuvre majeure du répertoire.
DÉROULÉ DE L’ŒUVRE
Le quatuor est en cinq mouvements enchaînés, unis par l’omniprésent motif DSCH qui parcourt toute l’œuvre. Sur les cinq mouvements, trois sont des Largo (mouvement lent), ce qui en dit long sur le caractère sombre et grave du quatuor.
I. LARGO
Le ton tragique de l’œuvre est donné dès ce Largo : atmosphère pesante, tempo très lent, nuance constamment piano (voire pianissimo, les seuls moments plus forts sont immédiatement réfrénés). Le mouvement ne perdra jamais cette ambiance pathétique et poignante, indiquée espressivo à plusieurs reprises sur la partition.
La forme de ce Largo est une forme en arche, A-B-C-B-A, où chacun des groupes thématiques A, B et C sont séparés par le motif DSCH, énoncé de différentes façons.
Sous la forme sévère de la fugue, comme pour accentuer la solennité du moment, le motif DSCH est exposé une première fois, passant successivement d’un instrument à l’autre.
Le premier thème (thème A) est construit sur une citation de la Symphonie n° 1, et s’achève sur le retour du motif DSCH harmonisé à quatre voix. Le thème B qui suit est une longue plainte en descente chromatique du violon 1, presque en récitatif, sur l’immuable pédale tenue par les trois autres instruments et uniquement interrompue par l’énonciation du motif au violoncelle. Arrive alors le thème C dont la mélodie au violon 1 évoque la Symphonie n° 5 par sa similitude avec le thème du premier mouvement.
La seconde partie de l’arche expose en miroir les groupes thématiques, en les écourtant : d’abord une répétition du thème C, puis le thème B (la plainte chromatique passant au violoncelle) et enfin le thème A, toujours séparés par le motif DSCH qui clôt le mouvement.
II. ALLEGRO MOLTO
Le deuxième mouvement, au caractère de scherzo, surprend par le contraste qu’il offre avec le Largo précédent : vif et nuance fortissimo, il en émane une angoisse exacerbée par les nombreux chromatismes qui sous-tendent tout le mouvement, le rythme dactyle (long-bref-bref) du premier thème, entêtant et violemment ponctué par des accords sforzandississimo (sfff), ainsi que la frénésie perpétuelle des notes donnant l’impression d’une fuite en avant vers un destin implacable. Le motif DSCH, parfois répété de manière obsessionnelle à la façon d’un ostinato, participe à cette constante anxiété.
Même si le deuxième thème est d’une écriture plus horizontale et mélodique, il n’échappe pas à l’angoisse du reste du mouvement, intensifiée par le violon 1 dans l’extrême aigu (à la double octave du violon 2) et les bariolages incessants des violoncelle et alto.
III. ALLEGRETTO
Dans le même esprit de scherzo que le mouvement précédent, cet Allegretto est une valse grinçante. Le motif DSCH devient DDSCH : si on peut y voir la référence au nom complet de Chostakovitch, Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch, cette répétition du D sonne surtout comme un pied de nez ironique et grotesque.
Contrairement au deuxième mouvement (qui n’a de scherzo que le caractère), cet Allegretto adopte la forme traditionnelle du scherzo en trois parties : scherzo – trio – scherzo da capo.
Le scherzo commence avec l’énonciation du motif transformé en DDSCH suivi d’une longue descente du violon 1. Puis sur les temps de valse plantés par le violoncelle et l’alto, le violon 1 joue sa mélodie grimaçante, ponctuée des trilles du violon 2. La valse s’anime un peu plus, toujours plus discordante, avec les balancements aux violoncelles, un motif immuable répété en boucle à l’alto tel un disque rayé, et les pizzicatos fortissimo du violon 2 lancés comme des piques au violon 1 qui poursuit inlassablement sa mélodie.
Un passage plus lourd dû au changement de métrique fait d’un coup disparaître la valse, et une citation du Concerto pour violoncelle n° 1 mène au trio.
La texture sonore s’allège dans la partie trio, l’atmosphère change et devient presque fantomatique. Tandis que l’alto se tait, les violons jouent pianissimo des dentelles de notes montantes et descendantes telles des vagues, sur le violoncelle qui entonne dans l’aigu une inquiétante mélodie.
Le scherzo revient, raccourci. À la fin, ne reste que le violon 1, seul.
IV. LARGO
Le début du mouvement (accords lourds et accentués notés pesante, entrecoupés d’un motif de trois notes) évoque le dernier mouvement du Quatuor n° 16 op. 135 de Beethoven. Cette introduction servira de refrain dans la forme rondo de ce Largo, comme un rappel de ce destin fatidique qui poursuit inlassablement le compositeur. Il revient périodiquement entre différents couplets, au ton très pathétique : un premier couplet à l’unisson avec contrechant du violon, puis un second amorcé par le motif DSCH, citation du chant pré-révolutionnaire Torturé à mort dans une cruelle captivité. Le troisième couplet, une citation d’un air extrait de Lady Macbeth, enchaîne directement après le deuxième couplet (sans refrain entre les deux), avant une dernière énonciation du refrain qui vient clore le mouvement.
V. LARGO
Ce dernier Largo est un écho du premier, sorte de miroir déformé qui reprend parfois à l’identique certaines mesures. On y retrouve les entrées en fugue du motif DSCH, d’abord très espacées, puis en réplique exacte des premières mesures du quatuor. Après une ultime énonciation du motif, le discours musical diminue progressivement jusqu’à disparaître, morendo.
LE MOTIF DSCH ET SES TRANSFORMATIONS
Véritable leitmotiv du quatuor, le motif DSCH traverse toute l’œuvre, passant d’un instrument à l’autre, à l’identique ou transformé au gré du caractère que prennent les mouvements successifs. Tout au long du quatuor, il sera exposé de différentes façons.
Le motif ouvre le quatuor : énoncé sous forme de fugue, un instrument après l’autre, il est ainsi clairement identifiable. Très vite, une forme à l’unisson, puis une autre harmonisée à quatre voix lui apportent davantage de densité et de puissance dramatique.
Dans le deuxième mouvement, le motif est pris dans la tourmente du discours musical : il circule très rapidement d’un instrument à l’autre avant d’être donné en canon aux violons, puis ressassé dans l’aigu du violon 1 seul. Il devient ensuite un ostinato démentiel aux cordes graves, auquel se superpose une forme en augmentation aux violons.
Pour se fondre dans la valse grinçante du troisième mouvement, le motif DSCH se transforme et devient DDSCH. Répété en boucle de manière obsessionnelle, il devient moqueur et ironique.
Le motif n’apparaît que deux fois dans le quatrième mouvement, plus mystérieux : une fois nuance piano aux cordes graves, et une fois au violon 1 seul, formant la transition avec le dernier mouvement dans lequel il retrouve toute sa puissance dramatique (retour de la forme fuguée avec des entrées espacées, et de l’harmonisation à quatre voix du premier mouvement).
LES CITATIONS ET ÉVOCATIONS
Tout le quatuor est émaillé de citations ou d’évocations d’œuvres de Chostakovitch et d’autres compositeurs.
Source: © Philharmonie de Paris