le concert du BEC (Big Band du Conservatoire de musique neuchâtelois) ne pourra pas avoir lieu à la Salle Faller le 25 avril 2021. Le délai entre l’assouplissement relatif des mesures et la date du concert ne permet pas la bonne tenue de ce concert.
Sachez toutefois que ce concert est reporté à la saison prochaine.
En attendant de pouvoir entendre Isabel Villanueva et François Dumont, petit focus sur un compositeur de leur répertoire: Reynaldo Hahn.
Reynaldo Hahn (1874–1947) fut l’un des plus célèbres musiciens de salon de la «fin de siècle». Compositeur vénézuélien naturalisé français, Hahn se fit tout d’abord connaître comme enfant prodige. À la «fin de siècle», il se concentra sur le genre populaire de la mélodie française. Pianiste talentueux doté d’une belle voix de baryton, il s’accompagnait souvent lui-même dans l’exécution de ses propres compositions. Il devint un ami proche de Marcel Proust. Bien qu’il ait dépassé l’âge limite pour la conscription militaire, Hahn s’engagea comme volontaire dans l’armée française et servit durant la Première Guerre mondiale. Après la guerre, il remporta un immense succès comme compositeur, achevant des œuvres à grande échelle comme ses opéras Ciboulette (1923), Mozart (1925) et Le marchand de Venise (1935), ou son Concerto pour piano (1930). Hahn avait des origines en partie juives et sa musique fut interdite sous l’Occupation; il vécut dans la clandestinité pendant plusieurs années avant de s’installer à Monte-Carlo. Il retourna à Paris après la Seconde Guerre mondiale et, au cours de ses dernières années, il fut directeur de l’Opéra de Paris.
Soliloque et forlane fut composé en 1937. Cette œuvre est dédiée à Maurice Vieux, protégé et successeur de Laforge comme professeur d’alto au Conservatoire de Paris. Avec l’inclusion d’une forlane, forme de danse baroque très appréciée des compositeurs français, l’œuvre de Hahn s’inscrit dans un courant néo-baroque important. Elle se compose de deux sections contrastées, Andante et Allegro scherzando, unifiées par la tonalité commune de mi mineur. La nature enjouée de la section scherzando est évoquée par le biais de staccatos et de pizzicatos, de traits rapides et de fréquentes doubles cordes à la partie d’alto, ce qui prête aussi à la musique son caractère virtuose.
Bertrand Chamayou insomniaque et amateur de berceuses.
En attendant de le voir en vrai avec l’Orchestre de chambre de Bâle dans un autre programme, visionnez cette vidéo à l’occasion de la sortie de son magnifique projet. Laissez-vous bercer par Bertrand Chamayou!
« Du point de vue de la sonorité, le plus beau piano du monde se trouve à La Chaux-de-Fonds, dans une ravissante petite salle de concerts. J’y ai fait mes meilleurs enregistrements. » Claudio Arrau
Modalités de remboursement de billets pour concerts annulés
Madame, Monsieur, Cher public,
Suite aux récentes décisions du Conseil fédéral, les concerts des 14, 24 et 31 mars 2021 (Série Parallèle et Grande Série) de la 128e saison de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds doivent malheureusement être annulés. Il en va de même pour les événements culturels liés à ces concerts (film et conférence du 14 mars à l’ABC, conférence au Club44 du 18 mars et film et conférence du 28 mars à l’ABC).
Nous vous invitons à faire une demande de remboursement pour les billets achetés pour ces dates dès ce jour. Vous avez jusqu’au vendredi 2 avril 2021 pour faire cette demande auprès de la Billetterie de la Ville de La Chaux-de-Fonds en écrivant à en indiquant vos coordonnées complètes ainsi que les coordonnées bancaires nécessaires au remboursement. Cette procédure concerne uniquement les billets achetés et non les abonnements. Pour les billets achetés auprès de nos partenaires (ABC et Club44), nous vous invitons à contacter directement ces institutions.
Nous remercions d’ores et déjà tou-te-s celles et ceux qui renonceraient au remboursement de leur billet par esprit de solidarité.
Le secrétariat de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds vous contactera séparément en fin de saison au sujet des modalités concernant les abonnements.
« Je préfère ce qui me touche à ce qui me surprend » François Couperin
L’Art de toucher le clavecin
Couperin a rédigé ce traité, paru pour la première fois en 1716, juste après le Second livre de pièces de clavecin, pour enseigner aux joueurs de clavier la pratique de l’exécution, en particulier pour ses Pièces de Clavecin, notant en préface que les principes en étaient « absolument nécessaires pour parvenir à bien exécuter mes Pièces. » Le regain d’intérêt pour la musique ancienne en a fait une des sources primaires pour le système de doigté au clavier prédominant dans l’Europe de l’époque baroque. Considéré comme l’un des traités survivants les plus significatifs de la musique baroque, cet ouvrage illustre l’ornementation utilisée à l’époque.
L’Art de toucher le clavecin est l’un des derniers ouvrages, avec le Second livre de pièces de clavecin, publié en 1719 par Nicolas Siret, à contenir des préludes non mesurés, selon le style ancien. Les signes de rythme et de mètre sont néanmoins donnés à fin d’instruction.
Outre les préceptes fondamentaux pour la première approche du clavecin par les enfants, les exercices de base, les recommandations aux enseignants et aux familles des élèves et l’enseignement des principes d’interprétation, Couperin a également inclus huit préludes simples et une allemande, des exercices techniques, des exemples et des tableaux explicatifs sur ornements, l’allemande se compose d’une invention à deux voix sur le modèle du canon, tandis que les préludes, presque sous forme improvisée, sont les meilleures œuvres de cette forme de Couperin. (Source texte: Internet)